Dans cet article, vous pourrez découvrir tout l’aspect environnemental du Bitcoin. En ayant pris en considération ses enjeux comme produits numériques, il sera alors possible de comprendre l’empreinte carbone des cryptomonnaies et notamment celle de la plus connue.

L’empreinte carbone des produits informatiques

Il est important de mentionner le fait que les économies dites virtuelles se sont progressivement tournées vers des énergies plus vertes. Sous l’égide d’associations comme Greenpeace, l’objectif était de transformer le web pour le rendre plus respectueux de la planète.

Ce sont des quantités d’énergie qui sont massives afin de faire fonctionner tous les ordinateurs, tablettes et autres objets connectés que nous utilisons. Il faut aussi prendre en considération toutes les machines qui permettent de créer ces calculs et veillent au bon fonctionnement de nos navigations.

Le bilan est donc immense et a donc un impact sur l’écologie et notamment le bilan carbone de notre consommation. Il n’est donc pas rare de trouver des campagnes de mobilisation qui ont été mises en place afin de drastiquement réduire ces taux.

En tant que particulier, supprimer ses mails ou faire de la place dans vos documents permet de demander à votre ordinateur moins d’informations à traiter par exemple. Les professionnels sont aussi confrontés à cette problématique, notamment lors de la création de sites web et de son optimisation. Il est aujourd’hui possible de réaliser des manipulations simples afin de devenir plus respectueux.

Dans tous les cas, chaque personne ayant une activité quelconque sur le web crée une empreinte qui impacte l’environnement. Cela englobe ainsi les tâches administratives, l’enregistrement et la consommation de contenu, mais aussi les activités comme le trading qui a pris une ampleur considérable ces dernières années.

L’empreinte carbone du Bitcoin et des monnaies virtuelles

Les cryptomonnaies sont assez consommatrices en énergie. Bien que certaines soient plus ou moins gourmandes, le Bitcoin reste parmi les plus dominantes.

En effet, une transaction moyenne correspond à 670 octets. Après une conversion globale, la compensation moyenne s’élèverait à environ 18 USD, ce qui est assez affolant si vous prenez en considération les plusieurs milliers de transactions chaque jour.

Ce n’est pas moins de 707 kWh qui sont dépensés à chaque interaction avec le Bitcoin, en sachant que cette crypto monnaie fait partie des plus légères en termes de consommation. Mais alors, comment acheter de la crypto monnaie qui soit plus en adéquation avec votre empreinte environnementale ?

En termes de calcul, il est possible de remarquer que des devises comme le Nano sont de bonnes opportunités en termes écologiques, à vous de voir s’il en est de même au niveau financier !

Il existe aussi des crypto-monnaies qui se disent respectueuses de l’environnement comme Solarcoin, Powerledger ou encore Chia. Beaucoup de générateurs l’ont compris et cherchent aujourd’hui à réduire cet impact. C’est le cas d’Etherium qui a parlé d’une refonte de la monnaie dans une version 2.0.

L’objectif sera ainsi de proposer une nouvelle devise qui soit respectueuse et qui implique une réduction de 99 % de la consommation globale. Il faut donc laisser du temps afin de voir apparaître les premières évolutions en matière d’empreinte carbone dans le domaine des cryptos.

D’autres considérations à prendre en compte

L’empreinte environnementale n’est pas seulement générée par la transaction monétaire de devises virtuelles. C’est un ensemble de pratiques qui sont liées à ce milieu et qui ajoutent une consommation supplémentaire. Tous les systèmes de surveillance du marché sont très gourmands en performances et nécessitent beaucoup de calculs, mais ce n’est pas tout, puisqu’il est possible de retrouver d’autres points de consommation.

Les systèmes de protection de portefeuilles par exemple sont très demandés par les bons traders et nécessitent un traitement et un excellent calcul d’informations afin de protéger au mieux les devises des clients. En amont, il est aussi possible de retrouver les mineurs de ces monnaies qui ont aussi un impact.

En réalité, c’est probablement la plus grosse consommation d’énergie qui est réalisée sur ce poste. Il faudrait en moyenne 30 jours pour une personne pour miner l’équivalent d’un Bitcoin complet, période durant laquelle l’ordinateur doit être constamment allumé et occupé à travailler sur le minage. C’est donc toute une organisation logistique en termes de charge, mais aussi de traitement de données qui est titanesque.

Il ne faut pas non plus diaboliser ces monnaies virtuelles. Il est possible d’investir dans les cryptomonnaies sans pour autant avoir une empreinte carbone considérable. Vous pouvez ainsi spéculer sur les marchés tout en gardant à l’esprit que ces consommations sont chères en termes de compensations écologiques.

Vous pourrez aussi en profiter pour soutenir des projets d’aide au développement grâce à ses monnaies uniques : à vous de vous renseigner sur les meilleures pour être en adéquation avec votre consommation. Pensez aussi à vérifier quelles monnaies sont rentables si vous choisissez d’investir !