En 2024, les géants du pétrole que sont les compagnies internationales les plus puissantes au monde se disent prêtes à s’ouvrir à de nouvelles stratégies pour contrer la crise climatique que nous vivons depuis quelques années déjà.

Elles s’offrent donc une nouvelle apparence plus écologique, un peu à l’instar de Mc Do quand il a opté pour la couleur verte à la place du rouge d’origine.

Mais ce nouveau discours des dirigeants de ces compagnies gérant l’énergie mondiale est-il vraiment sincère ? Peut-on faire confiance en ceux qui brassent des milliers de milliards de dollars annuellement pour enrayer la crise environnementale ?

Voyons donc cela ensemble au cours de cet article, et parlons de cette deadline mise à 2050 pour la neutralité carbone.

L’inaction des géants du pétrole face au réchauffement climatique

Cela fait déjà plusieurs décennies que l’on sait que le trop-plein de notre industrialisation a abîmé notre planète Terre. Dès les années 80 du siècle dernier, des chercheurs et scientifiques ont commencé à alarmer les dirigeants du monde entier sur les risques de crises climatiques à venir, notamment en observant la perforation de l’effet de serre de la couche d’ozone.

Et l’on ne peut que constater que rien n’a été mis en œuvre pour stopper les dégâts, bien au contraire.

De l’inaction politique donc, puisque les problèmes environnementaux ont toujours été remis à plus tard, jusqu’à ce qu’il soit trop tard comme cela est désormais le cas aujourd’hui. Mais aussi de l’inaction de la part des géants du pétrole, qui ont eu jusqu’à il y a peu l’inconscience de ne rien tenter pour favoriser les nouvelles énergies écologiques et renouvelables.

En 2024, leurs discours à tous a heureusement évolué, mais vont-ils réellement changer leurs recettes qui les ont fait s’enrichir depuis plus de 100 ans ?

Les géants du pétrole sont plus que centenaires

En 2024, l’une des plus grosses compagnies internationales en matière de production d’énergie est Total Energies.

Pourtant, rien ne prédestinait cette entreprise créée en 1924 sous le nom de « Compagnie française des pétroles » à devenir aussi importante un siècle plus tard. Il s’avère cependant que c’est bien elle qui détient quasiment plus de la moitié de la distribution de l’électricité domestique en France, depuis qu’EDF n’en détient plus le monopole.

Aussi, Total Energies est aujourd’hui un acteur majeur des enjeux énergétiques à venir pour contrer la crise climatique actuelle.

Alors, lorsqu’on apprend que Total Energies obtient le feu vert de l’UE pour le rachat de Quadra Energie, et qu’il devient donc encore plus puissant qu’auparavant, nous sommes en droit de nous demander ce que cette méga-compagnie va réellement tenter de faire pour stopper les dégâts.

Du reste, Total Energies n’est pas la seule concernée, puisque Shell, Exxon Mobil, BP, et bien d’autres compagnies plus que centenaires se disent dorénavant prêtes à envisager des réels changements dans leurs stratégies face à la crise environnementale.

Les géants du pétrole se seraient-ils mis au « vert » ?

Face aux nombreuses critiques et désaveux de la part des médias et du grand public, et suite au nouveau discours politique question environnemental, les géants du pétrole ne peuvent plus faire la sourde oreille.

Ils ont donc adopté il y a peu une stratégie dite « greenwashing », qui favoriserait des projets d’installations à grande échelle d’énergies alternatives et renouvelables.

Mais dans le même temps, l’on apprend qu’ils continueraient de financer de nouveaux projets d’exploitations fossiles à travers le monde.

Alors qu’en est-il vraiment des intentions de ces surpuissantes compagnies internationales, qui changent de nom et de logo pour rester dans la tendance, mais dont on ne peut aucunement contrôler si leurs discours sont fondés sur de véritables actes louables en matière d’écologie ?

Aussi, sans être pessimiste, il y a tout de même de quoi douter quant à leurs efforts pour inverser la situation de crise climatique telle qu’elle est aujourd’hui.

Une neutralité carbone prévue pour 2050

L’engagement qu’ont récemment fait les dirigeants de Total Energies, et qui a été suivi par les autres gros groupes pétroliers, est d’arriver à une neutralité carbone d’ici à 2050. Un engagement fort donc, pour des énergies domestiques plus écologiques, dont voici les plus mises en avant :

  • L’énergie solaire, qui reste la priorité pour envisager un futur plus serein en matière d’apport énergétique
  • Les carburants liquides synthétiques et l’hydrogène, pour tout ce qui concerne l’alimentation de nos voitures, motos, bus, bateaux et avions.

Pendant ce temps, le réchauffement climatique ne fait qu’augmenter ces dernières années, et l’on assiste encore à une certaine destruction de la biodiversité. Aussi, nous devons espérer que ces annonces faites récemment par les géants du pétrole puissent être mises en place au plus tôt pour inverser la tendance et nous garantir d’un avenir plus sain que la perspective que nous en avons malheureusement aujourd’hui. Encore faut-il pour cela que ces belles promesses soient tenues…