Dans la nature, il existe une diversité de plantes qu’on peut utiliser pour guérir des maladies. Pour produire des effets positifs, ces différentes plantes sont manipulées par des herboristes professionnels. Contrairement à ce qu’on peut penser, ce métier peut être pratiqué seulement après une bonne formation. Découvrez dans ce guide tout ce qu’il faut savoir pour devenir herboriste.
Quelles sont les qualités requises pour devenir herboriste ?
Certaines qualités sont quasi indispensables pour devenir herboriste. Dans un premier temps, ce professionnel doit mettre en avant ses qualités humaines et relationnelles. En effet, dans son rôle de commerçant et de conseiller, l’herboriste doit développer un sens de l’écoute et de communication. Minutieux et attentif, il doit fournir à ses clients des informations justes et adaptées. Ainsi, ces derniers utiliseront de façon optimale les remèdes achetés.
Par ailleurs, notez qu’un bon herboriste doit être polyvalent. La plupart du temps, les herboristes se rendent sur des plateformes comme Ejardin pour apprendre des notions complètes relatives à leurs domaines. Ainsi, ils peuvent facilement gérer la cueillette, le séchage et le stockage des plantes médicinales. Enfin, notez qu’un bon herboriste doit avoir de nombreuses connaissances liées à la botanique et à la biochimie végétale.
Quelles sont les missions d’un bon herboriste ?
Exerçant dans le domaine du bien-être, l’herboriste doit être en mesure d’apporter des solutions naturelles aux inconforts présentés par ses patients. Grâce à sa connaissance des ressources naturelles que sont les plantes, l’herboriste réalise des préparations efficaces pour ses clients. Il travaille avec des plantes officiellement reconnues comme médicinales. Les tisanes, les compléments alimentaires commercialisés par un herboriste n’indiquent pas de conseils d’usage ou de posologies.
À cause de cette restriction, ce professionnel exerce en complément d’une activité : naturopathe, diététicien ou phytothérapeute. Cela est possible, car l’herboristerie est compatible avec d’autres spécialités de la médecine douce ou naturelle.
Enfin, avec le statut d’auto-entrepreneur, l’herboriste ne peut pas établir un diagnostic médical. Toutefois, il peut dresser un bilan de santé à partir d’autres connaissances en naturopathie ou en phytothérapie.
Devenir herboriste : quelles sont les formations disponibles ?
Les formations en herboristerie sont de plus en plus répandues. Cela est notamment dû au fait que de nombreuses personnes veulent maintenir leur bien-être avec des solutions naturelles. Les différentes formations proposées permettent d’acquérir des compétences solides.
Un diplôme et des certifications en herboristerie
Les formations diplômantes en herboristerie sont proposées par des centres spécialisés dans les remèdes naturels et les plantes médicinales. La durée d’une formation pour devenir herboriste varie en fonction des notions qui seront enseignées. La plupart du temps, les formations durent entre un an et trois ans. Tout au long de la formation, vous apprendrez les notions importantes en herboristerie. Il s’agit notamment de :
- la botanique ;
- la phytochimie ;
- les techniques de diagnostic ;
- l’identification des plantes ; etc.
Par ailleurs, si vous avez peu de temps libre, faites confiance aux formations en ligne. Elles vous permettront d’acquérir, à votre rythme, les notions importantes en herboristerie. De plus, il existe certains organismes qui proposent des séances de coaching où vous pouvez présenter les résultats de vos recherches. Cela vous permet de mesurer en temps réel les progrès que vous réalisez.
Les certifications et les stages en herboristerie
Il existe de nombreuses certifications disponibles pour les herboristes professionnels. Elles constituent une validation des compétences et de l’expertise en tant qu’herboriste. Les certifications vous aident également à bénéficier d’une excellente reconnaissance. Elles rassurent les clients et les potentiels employeurs. Les certifications les plus courantes en herboristerie prennent en compte le Certified Herbalist (CH), le Registered Herbalist (RH).
On peut aussi mettre l’accent sur le diplôme d’herboriste clinique. En outre, n’hésitez pas à effectuer des stages aux côtés d’herboristes expérimentés. Observez attentivement leurs façons de travailler afin d’acquérir une expérience pratique. Le stage auprès d’un herboriste peut aussi vous permettre de maîtriser parfaitement des plantes rares.
Devenir herboriste : comment vivre de cette activité ?
Il existe plusieurs façons de vivre de son diplôme en herboristerie. Dans un premier temps, vous pouvez intégrer les plantes médicinales à votre emploi. Cette option est possible si vous êtes du domaine médical ou paramédical. De plus, vous avez la possibilité d’ouvrir votre entreprise et travailler avec les producteurs paysans de la région.
Par ailleurs, vous pouvez ouvrir un cabinet d’accompagnement par les plantes. Avec une telle structure, vous travaillez à améliorer le confort de vos clients dans leur quotidien. Vous travaillez juste sur les axes de la prévention, du bien-être et du confort. N’essayez donc pas de vous substituer au médecin. Enfin, vous pouvez développer des ateliers, des formations et des programmes d’animations.
Quel est le salaire d’un herboriste ?
Le salaire d’un herboriste varie en fonction de plusieurs facteurs. Parmi ceux-ci, on peut mettre l’accent sur l’expérience, la localisation géographique, le niveau de formation. La rémunération de l’herboriste dépend aussi du type de structure pour laquelle ce professionnel travaille. En règle générale, le salaire moyen d’un herboriste se situe entre 20 000 et 30 000 euros brut par an.
Avec l’expérience, ce salaire peut facilement augmenter et se situer entre 30 000 et 40 000 euros brut par an. Pour les professionnels qui ont leur propre entreprise, le salaire peut être plus élevé. Toutefois, cela dépend aussi du succès, de leur créativité et de la clientèle. Par ailleurs, les herboristes ont la possibilité de travailler de façon indépendante ou à temps partiel. Ces deux éléments peuvent avoir une influence sur la rémunération.